Présentation éditeur
Voici un manuel pour s’initier, de manière progressive et
autonome, à la langue japonaise. L’enfant peut avancer page à page sans l’aide d’un adulte (et aussi bien, les parents, en cachette de leur enfant). Il apprendra le fonctionnement de l’écriture
japonaise, les principes de la syntaxe, et la prononciation. En compagnie de Théo, Nicolas et Emilie, il suivra les leçons de Kitsouné le renard, qui lui permettra de comprendre facilement le
japonais, d’une manière à la fois rigoureuse et amusante.
J'apprends le Japonais aux éditions Picquier est une méthode d'initiation amusante pour les enfants à partir de 9-10 ans et aussi utilisable pour des bases quand on est adulte. Les méthodes de
Japonais pour enfant sont rarissimes en Français, aussi je n'avais pas hésiter à acheter celle-ci.
J'ai trouvé intéressante l'approche sur la grammaire, puisque dès le départ on explique
la construction des phrases et l'utilisation des particules sujet, compléments, question, etc. Les hiraganas correspondants sont ainsi introduits peu à peu avec évidemment l'ordre des traits et
des planches pour s'entraîner en fin de volume.
En fin de volume on retrouve d'ailleurs la liste des mots abordés au cours du livre.
Enfin, les premiers kanjis sont introduits, des très simples comme 山 (montagne), 人 (personne) ou 川 (rivière).
Les leçons de langues sont entrecoupées d'informations culturelles sur le Japon.
J'ai apprécié les explications claires, amusantes et progressives, ainsi que le fait de construire des phrases dès le départ.
J'ai quelques réserves sur certains points en revanche.
Premièrement la façon d'écrire les syllabes qui correspondent aux hiraganas. Par exemple, さ est écrit "ça" au lieu de "sa" ou る est écrit "lu" au lieu de "ru". Même si ce n'est bien sûr pas faux
et a certainement comme but de faciliter la prononciation pour les enfants, j'ai trouvé ça perturbant, d'autant que partout ailleurs ce sera écrit "sa" et "ru", y compris par les Japonais quand
ils utilisent le romaji (version alphabet latin de leurs mots).
Ensuite, j'ai tiqué sur l'absence d'évocation du katakana. Certes, il s'agit de rester simple, mais la présentation ici donne à penser que seuls les hiraganas et kanjis existent. D'ailleurs le
livre apprend aux enfants à écrire "France" avec les hiraganas, sauf que ce ne sera jamais utilisé, ça s'écrit en katakana comme tous les mots d'origine étrangère.
Enfin, j'ai noté une erreur dans le vocabulaire à la fin (je n'ai pas tout vérifié, aucune idée de si c'est la seule).
Malgré ces bémols je trouve que c'est une bonne première approche, qu'il faudra en revanche très vite compléter.