Résumé éditeur
Un virus inconnu a décimé l’humanité. Seuls les enfants ont survécu au fléau et vivent dans une cité
souterraine sous la domination des vampires. Yûichirô Hyakuya, un jeune garçon courageux réussit à s’enfuir au prix du sacrifice de plusieurs de ses compagnons qu’il promet de venger. Quel monde
va-t-il découvrir à la surface ?!
Seraph of the End est un shonen d'action sommes toutes très classique : de l'action, un jeune homme tête
brûlée en quête de vengeance, des vampires, une mise en avant de l'amitié...
Heureusement au fil de l'avancée de l'histoire les choses deviennent moins manichéennes qu'il n'y paraît au
premier abord et les personnages plus complexes. À force on ne sait plus à qui se fier, que ce soit du côté des humains ou des vampires. Le seul qui reste en permanence au-dessus de tout soupçon
de trahison est Yuu, qui est trop franc du collier (voire simplet ?) pour jouer double jeu.
Le titre ne se comprend que progressivement, aucune indication de ce que sont les "seraph of the end" au
départ. Mais ce côté mystère autour de ceux-ci, du virus et de l'implication des deux camps est plutôt bien mené.
J'ai trouvé ce titre sympathique mais sans originalité. Et des incohérences m'ont fait tiquer : cela fait 8
ans que les humains vivent dans une société post-apocalyptique mais ils ont toujours de l'essence pour faire rouler leurs véhicules ? Ils n'ont pas pris contact avec l'étranger alors qu'ils ont
des hélicoptères (et de quoi les faire voler) ? Le paysage est dévasté, les vitres toutes brisées etc, mais les uniformes des militaires sont tous nickels et rutilants y compris lors des combats
?
En revanche les dessins sont très soignés.
Malgré ses défauts, j'ai quand même envie de connaître la suite des aventures de Yuu et Mika, et surtout Glen. Un manga à lire pour se détendre avec
une histoire d'action, mais sans en attendre une révolution.
Livres inclus dans le challenge littérature de l'imaginaire
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