En cette période morose, rien de tel qu'un manga comme Barakamon de Satsuki Yoshino pour se remonter le moral ! Voilà une série qui sent bon l'air marin et la bonne humeur !
Handa est un jeune prodige de la calligraphie imbu de lui-même. Lorsqu'il frappe un conservateur de musée pour une critique mal accueillie, son père l'expédie se calmer les esprits au fin fond du
Japon. A l'extrême sud de l'archipel pour être exacte, loin - bien loin - de la ville.
Or notre héros est un citadin pur jus. Autant dire que le choc est violent dans cette communauté rurale où le terme "anonyme" ne fait pas partie du vocabulaire. Pas plus que les mots "intimité"
ou "tranquillité" d'ailleurs !
Handa se fait d'office adopter par Naru, une petite fille de six ans, espiègle et garçon manqué, dont le hobby favori est la collection d'insectes. Peu à peu, elle se fraye un chemin dans la vie
du jeune calligraphe.
Avec elle, c'est toute une bande de personnages hauts en couleur qui gravite, de l'enfant au vieillard. Ils imposent tous leur générosité à Handa, de façon parfois maladroite, mais toujours
généreuse.
De traditions japonaises, en situations cocasses, c'est une ode à la chaleur humaine que nous offre Satsuki Yoshino. J'ai éclaté de rire plusieurs fois, notamment lorsque notre jeune citadin se
retrouve pour la première fois de sa vie face à un téléphone à cadran ou devant un poisson à préparer !
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